27/07/2014

Le plaisir dans le sport, cet idéal indissociable de l'effort?



On dirait presque une dissert' de philo haha ^^. Rassurez-vous, ça n'en sera pas une, quelle chance, vous avez! ^^

Alors voilà!

Le plaisir dans le sport est-il indissociable de l'effort?

(Les boules si ma réponse est oui hein? Suspens! ^^)

Plus je fais du sport, plus ma quête du plaisir à faire du sport est présente! 

Mon objectif à moi, c'était de retrouver la santé et tout le tralalala en faisant du sport, mais c'était aussi me mettre au sport avec l'espoir d'aimer ça. Vous savez l'image le gros cliché? de la femme sportive qui peut dire impunément "Oui, je suis sportive" sans froncer d'un sourcil, celle qu'on imagine pouvoir être un jour se lever comme ça partir faire son footing, courir pendant 1 heure à un rythme soutenu et en s'y plaisant avant, pendant et après l'effort, vous connaissez? (Enfin, du moins en "songe") Eh bien, ma quête ressemblait ressemble toujours à ça mais peut-être que je me trompe...

Ben oui parce que depuis que je fais du sport (depuis 5 mois déjà!), j'en découvre tous les jours des plus belles! 

J'ai cherché le plaisir et je l'ai trouvé sous toutes ses formes en découvrant que le plaisir peut s'atteindre après une période d'effort et de réelles souffrances que vous connaissez bien toutes si vous être aussi non-sportives que moi à la base! Le plaisir de faire un exercice sportif, je l'ai atteint après 3 semaines d'efforts sur un même exercice. Mais est-ce vraiment ça le plaisir? N'est-ce pas simplement de la facilité?

Je m'interroge car également après 2 mois de la même routine, j'ai eu une "envie moins présente" de faire du sport. Je le faisais mais plus avec autant d'engouement. Ça ne m'apportait plus ce "plaisir" que je ressentais à chaque fin de mois où je me sentais de plus en plus à l'aise et fière de ce que j'avais accompli avec ma routine sportive.  Le plaisir n'était plus là comme avant et je l'ai pris pour de la "démotivation". Et pourtant non, je continuais à faire du sport, et je prenais plaisir à faire du sport mais uniquement sur mes séances CoachClub. 

Je me suis donc interrogée encore et encore sur ce sentiment de "coup de mou" et j'en suis venue à la conclusion que si j'avais uniquement du plaisir à faire du sport au moment où je le faisais avec CoachClub, c'est parce que leurs séances progressives me demandaient (même si je trouvais ça plaisant) des efforts!

L'effort! 

La bête noire de toutes les non-sportives! 

Qui aurait crû que je le chercherai pour pouvoir trouver plus de plaisir dans le sport? 

C'est pas dingue ça?

Moi, j'en reste bouche bée! o_O

Moi qui pensais (Arrête de penser, me dit souvent l'Homme!) qu'après avoir dépassé la notion d'effort (comme lors des 3 premières semaines d'un même exercice), le plaisir à faire tel exercice s'installerait pour toujours et suffirait à ce que je garde ce plaisir à faire du sport (que je trouvais durant ma 4ème semaine d'un même exercice), eh bien, non! 

Une fois que le plaisir d'avoir dépasser la notion d'effort est atteint, il ne dure pas dans le temps. Il y a simplement cette notion de "facilité à réaliser l'exercice" qui perdure, mais aucun plaisir. 

M....alors! 

La grosse arnaque hein?
Don on va en ch... souffrir tout le temps même quand on aura pris l'habitude de faire du sport?

C'est ça?

Meuhh nan!!

Rassurez-vous!

Je ne sais toujours pas comment j'arriverai un jour à atteindre mon objectif de "la femme sportive qui aime se dépenser", mais j'ai compris que le plaisir sera toujours indissociable de l'effort et qu'il faudra sans cesse se dépasser, mais avec un minimum d'effort supplémentaire pour continuer à trouver du plaisir dans le sport. C'est là qu'est toute la nuance!

De l'effort, oui, on sera obligée d'aller le chercher pour continuer à avoir ce plaisir libérateur du sport, mais à petite dose et la bonne nouvelle, c'est qu'une fois qu'on a atteint le stade de la "facilité", ce n'est même plus qu'on se force à faire du sport pour espérer avoir du plaisir un jour, mais c'est qu'on aura envie d'aller plus loin pour pouvoir le ressentir à nouveau. (Les filles, vous m'auriez-dit ça il y a 5 mois ou même le mois dernier, je n'aurai pas cru que ça puisse m'arriver! ^^)

Par la même occasion, je comprends aussi comment le sport devient une drogue. On a toujours besoin d'en faire plus pour retrouver ce sentiment de plaisir à s'être dépassée. Mais en y allant progressivement, je pense que même à terme (quand on sera devenue une sportive régulière et super endurante), l'effort supplémentaire à fournir peut tout à fait être minime et varié pour retrouver ce petit plaisir du dépassement de soi à chaque entraînement sans tomber dans l'excès: accélérer en fin de course pour avoir de l'adrénaline et du plaisir, augmenter d'une série pour retrouver ce sentiment d'avoir tout donné.

Bref, c'est ce que j'imagine de la quête de mon idéal qui est, à plus grande échelle, d'inscrire le sport à long terme dans ma vie (elle-aussi à long terme, parce que je veux aussi vivre très longtemps hehe ^^)

Des bisous les sportives et hâte que vous en arriviez au même point (si ce n'est déjà le cas)!






Rendez-vous sur Hellocoton !